La 2ème édition des Universités de l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET), s’est tenue mardi à Lomé. Elle a réuni les acteurs du secteur privé, des membres du gouvernement et des représentants d’institutions financières internationales. Il a été question de trouver des pistes de solutions pour booster l’industrialisation du Togo, et faire du secteur industriel un levier de développement économique du pays.
L’Université de l’AGET est un cadre d’échanges, de partages d’expériences et de doléance à l’endroit du gouvernement. La 2ème édition est axée sur le thème : « industrialisation du Togo ».
« Les discussions et les échanges au cours de cette assise vont contribuer grandement à renforcer les efforts de développement industriel du Togo », a souligné le président d’honneur, José Symenouh.
Les réflexions ont été menées au cours de 3 panels qui ont permis de développer trois thématiques. Notamment la « politique industrielle et facteurs de production », le « financement et industrialisation : rôle des institutions de financements et de l’Etat », et le « développement des chaînes de valeur : agro-industrie et mines ».
Ces thèmes ont été développés par d’éminents panélistes. Occasion d’aborder des questions pertinentes telles que l’adéquation emploi-formation, le financement de la connaissance immatérielle, le financement des PMI, les particularités de financement dans le secteur industriel en général, les critères d’évaluation des projets structurants ainsi que la concurrence déloyale.
L’AGET ouvre le débat
« Le financement des projets industriels reste une question clé pour le développement de l’industrie manufacturière, en témoignent les riches discussions qui ont meublé nos échanges lors des différents panels. Le développement des chaînes de valeurs est essentiel pour assurer la plaine industrialisation du Togo pour d’ailleurs mieux profiter de notre positionnement stratégique et de hub dans le cadre de la zone de libre-échange continental africain déjà opérationnel », a déclaré le ministre de l’industrie, du commerce et de la consommation locale Kodzo Adedze.
Pour sa part, la ministre de la promotion de l’investissement, Rose Mivedor a invité le secteur privé à renforcer son appui au gouvernement dans le cadre de sa politique de transformation sur place des matières premières, pour une consommation locale plus dynamique.
Par ailleurs, les institutions financières telles que la SFI et la Banque africaine de développement (BAD) ont réitéré leurs engagements aux côtés des autorités togolaises pour le développement du pays.
Rappelons que l’AGET travaille sur la question fiscale, la compétitivité des entreprises, le climat des affaires et son Bureau Exécutif se rencontre régulièrement pour apprécier les avancées et les orientations.