L’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) était en Assemblée Générale mixte (extraordinaire et ordinaire) le 16 mai dernier à Lomé. Des points importants étaient à l’ordre du jour, notamment la ratification de l’adhésion de nouveaux membres, la présentation des rapports et du budget 2024 ainsi que le Livre Blanc dont la publication est attendue avant la fin de l’année. Comme en 2023, l’Assemblée Générale 2024 de l’AGET était particulière, car divisée en deux sessions distinctes, à savoir une session extraordinaire consacrée à la modification des statuts, précisément les articles 13 et 16, et une session ordinaire qui a statué sur l’adhésion de nouveaux membres, la radiation et la suspension d’autres, la présentation des rapports, le budget et le Livre Blanc 2024. L’AGET a enregistré l’adhésion de nouveaux membres. Conformément à l’article 8 des statuts, les dossiers de trois nouvelles sociétés ont été acceptés et soumis à l’Assemblée Générale pour ratification. Désormais, IB BANK, NSIA BANQUE TOGO et DHL INTERNATIONAL TOGO sont membres de l’Association des Grandes Entreprises du Togo. Par contre, les sociétés AMEXFIELD TOGO STEEL, FRIEDLANDER et R-LOGISTIC ont adressé une demande de suspension à l’AGET. Quelques chiffres sur le poids de l’AGET ELEMENTS MONTANTS (en milliards FCFA)* 2021 2022 2023 % (22/23) Chiffre d’affaires HT 1031,460 1157,205 1456,420 25,85% Contribution au budget de l’Etat 115,921 120,901 131,283 8,58% Masse salariale 54,373 56,453 64,315 13,92% Effectifs régulièrement employés 13135 14222 14658 3,06% *Estimations Bilan 2023 positif A l’AGET, le bilan des douze derniers mois d’activités du Bureau Exécutif ainsi que les principaux défis, succès et perspectives pour les mois à venir, s’articulent autour de trois axes stratégiques, à savoir : « la promotion de l’AGET au niveau national, sous-régional et internationale ; la promotion de la qualification professionnelle et de l’emploi ; la contribution à l’amélioration du climat des affaires au Togo. » La collaboration avec les membres, le gouvernement, les instances supranationales, les Universités de l’AGET, l’appui à l’emploi des jeunes, au programme de cantine scolaire, le programme de mentorat de coaching, la participation au comité de concertation entre l’Etat et le Secteur Privé, etc., sont des réalisations qui reflètent l’engagement sans faille l’AGET qui déploie des efforts considérables pour promouvoir la compétitivité de ses membres et l’économie nationale. Actions et plaidoyers Dans sa collaboration avec le gouvernement qui a pris une ampleur significative grâce à l’implication active de l’Association sur d’importants projets liés à la vie socio-économique du Togo, l’AGET a été consultée sur d’importants points : « les politiques fiscales, la loi de finances pour l’année 2024, la réflexion approfondie sur divers sujets liés à la vie économique en collaboration avec les différents ministères sectoriels, tels que la politique industrielle et le code des investissements, la participation au Comité de concertation entre l’Etat et le Secteur Privé ». L’AGET a également rédigé des plaidoyers à l’endroit du gouvernement dont des propositions d’amélioration du Code général des impôts, le plaidoyer sur l’Assurance Maladie Universelle (AMU), le plaidoyer sur le coût et la qualité de l’énergie électrique au Togo et le plaidoyer sur la compétitivité des entreprises togolaises et la lutte contre les importations frauduleuses. Au regard des nouveaux défis qui se présentent, notamment le poids de l’Assurance Maladie Universelle (AMU), la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf) et les questions de fiscalité, l’AGET s’engage à étudier de près ces sujets et à proposer des solutions adaptées, continuant à travailler en collaboration avec le gouvernement pour promouvoir la compétitivité des entreprises et le développement économique. « L’AGET n’est pas contre l’AMU. Nous comprenons le souci que nous devons contribuer à la solidarité nationale. Nous sommes en discussion. Lors de la réouverture prochaine des pourparlers, nous reviendrons sur nos propositions », a laissé entendre le Bureau Exécutif de l’Association. Après le vote du budget 2024, l’évolution de la rédaction du Livre Blanc a été communiquée. Au stade actuel, on retient que la transmission provisoire du Livre Blanc aura lieu le 30 mai 2024 suivie de l’organisation d’une séance ou des séances de validation des différentes thématiques traitées et collecte des observations de l’AGET et des membres, avec une finalisation et la transmission du document final entre le 1er et le 15 juin 2024.
PIA présente ses opportunités et atouts à l’AGET
L’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) a organisé, en collaboration avec la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), un afterwork sur le site industriel le jeudi 1er février 2024. Objectif : faire découvrir les opportunités d’investissement et d’installation sur la Plateforme Industrielle d’Adétikopé. « Investir au Togo & Opportunité d’installation sur le site de la PIA ; Présentation de la Phase 2 ». C’est le thème de cette rencontre professionnelle décontractée qui a réuni des représentants du Gouvernement, des membres du corps diplomatique accrédités au Togo, des chefs d’entreprise, des opérateurs économiques, des acteurs de l’économie togolaise et des organisations patronales. Après la visite guidée des 455 ha de PIA par les invités, la séance a démarré par le mot de bienvenue du commandant Sanda Idiola, Administrateur général de l’Autorité de coordination de PIA, représentant le Gouvernement togolais dans le cadre de la Plateforme. PIA : La Phase 2 en orbite Au cours de cette rencontre, PIA a présenté les opportunités d’investissement et d’installation sur son site aux opérateurs locaux et étrangers, les progrès obtenus depuis son inauguration et la Phase 2 séparée de la Phase 1 par un corridor de 9 km. « La réussite de la phase 1 témoigne du climat d’affaires que nous cherchons à instaurer au Togo, caractérisé par la stabilité, la transparence et la collaboration fructueuse entre le secteur public et privé. Nous sommes impatients de bâtir sur ces réussites avec la présentation de la phase 2, qui offre de nouvelles opportunités d’installation aux entreprises désireuses de contribuer à l’élan économique du Togo », a affirmé le commandant Sanda Idiola. Selon lui, PIA a vu émerger de nouvelles entreprises, des projets novateurs et une dynamique de croissance économique qui renforce sa position en tant que Plateforme industrielle d’excellence. « Les avancées en matière de développement des infrastructures, de formation professionnelle et de promotion de l’emploi sont autant de jalons qui contribuent à notre ambition collective », a-t-il ajouté. Le lancement des exportations des produits textiles Made in Togo vers les Etats-Unis, la production d’huile raffinée de soja, l’opérationnalisation d’un port sec, d’un terminal à conteneurs et d’un parking à camions avec des capacités respectives de 150 000 équivalents vingt pieds (EVP), 12 500 conteneurs et quelques 500 camions devant desservir les pays du hinterland, le Guichet Unique de formalités administratives, des avantages fiscaux et autres accordés par l’État, sont autant d’atouts et de progrès relevés par les premiers responsables de PIA. Tushar Khairnar, Président Directeur Général de PIA au Togo, a surtout levé un coin de voile sur la Phase 2 du site industriel, avec ses avantages et opportunités. Pour PIA, il s’agit d’une très belle offre à l’endroit des entreprises désireuses de s’installer sur la plateforme. Promouvoir davantage les investissements locaux Dans son mot à l’endroit de l’assistance, le président de l’AGET a salué les efforts et les investissements de PIA pour faire du Togo une destination industrielle de référence. Il a souhaité que PIA mette davantage l’accent sur les nationaux, les investisseurs locaux, pour qu’ils s’installent davantage dans la zone industrielle d’Adétikopé. « Vous avez montré toutes ces premières usines qui s’installent. Le thème de cet afterwork, c’est promouvoir l’investissement. Et le premier investisseur dans un pays, c’est les nationaux. Le deuxième investisseur, c’est ceux qui sont déjà là. Ainsi, ce serait encore mieux que vous discutiez avec ceux qui sont déjà là. Ils sont ici, mais aussi nos compatriotes togolais. J’ai vu qu’il y a un projet (des locaux) que vous avez montré tout à l’heure. C’est très bien. On voudrait en voir un peu plus », a indiqué Jonas Daou, président de l’AGET. Il a été repris plus tard par le représentant de la ministre de la Promotion de l’Investissement à cette rencontre. « Nous devons nous tourner davantage vers les locaux », a laissé entendre Sikpa Yawo. La soirée s’est clôturée en beauté par un cocktail dans le jardin de PIA, en présence de l’Ambassadeur de l’Inde au Togo, de l’Ambassadeur d’Egypte au Togo, du représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Togo, des représentants d’institutions internationales dont la Société Financière Internationale (SFI), du président du Conseil National du Patronat (CNP-TOGO) et bien d’autres personnalités.
Les Universités de l’AGET, Acte II : Cap sur l’industrialisation
La 2ème édition des Universités de l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET), s’est tenue mardi à Lomé. Elle a réuni les acteurs du secteur privé, des membres du gouvernement et des représentants d’institutions financières internationales. Il a été question de trouver des pistes de solutions pour booster l’industrialisation du Togo, et faire du secteur industriel un levier de développement économique du pays. L’Université de l’AGET est un cadre d’échanges, de partages d’expériences et de doléance à l’endroit du gouvernement. La 2ème édition est axée sur le thème : « industrialisation du Togo ». « Les discussions et les échanges au cours de cette assise vont contribuer grandement à renforcer les efforts de développement industriel du Togo », a souligné le président d’honneur, José Symenouh. Les réflexions ont été menées au cours de 3 panels qui ont permis de développer trois thématiques. Notamment la « politique industrielle et facteurs de production », le « financement et industrialisation : rôle des institutions de financements et de l’Etat », et le « développement des chaînes de valeur : agro-industrie et mines ». Ces thèmes ont été développés par d’éminents panélistes. Occasion d’aborder des questions pertinentes telles que l’adéquation emploi-formation, le financement de la connaissance immatérielle, le financement des PMI, les particularités de financement dans le secteur industriel en général, les critères d’évaluation des projets structurants ainsi que la concurrence déloyale. L’AGET ouvre le débat « Le financement des projets industriels reste une question clé pour le développement de l’industrie manufacturière, en témoignent les riches discussions qui ont meublé nos échanges lors des différents panels. Le développement des chaînes de valeurs est essentiel pour assurer la plaine industrialisation du Togo pour d’ailleurs mieux profiter de notre positionnement stratégique et de hub dans le cadre de la zone de libre-échange continental africain déjà opérationnel », a déclaré le ministre de l’industrie, du commerce et de la consommation locale Kodzo Adedze. Pour sa part, la ministre de la promotion de l’investissement, Rose Mivedor a invité le secteur privé à renforcer son appui au gouvernement dans le cadre de sa politique de transformation sur place des matières premières, pour une consommation locale plus dynamique. Par ailleurs, les institutions financières telles que la SFI et la Banque africaine de développement (BAD) ont réitéré leurs engagements aux côtés des autorités togolaises pour le développement du pays. Rappelons que l’AGET travaille sur la question fiscale, la compétitivité des entreprises, le climat des affaires et son Bureau Exécutif se rencontre régulièrement pour apprécier les avancées et les orientations.
Livre Blanc : L’AGET consulte des patrons de presse
L’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) a annoncé lors d’un déjeuner de presse à Lomé, les couleurs de la publication de son prochain Livre Blanc. Elle a profité de cette rencontre avec des patrons de presse pour recueillir de ces derniers, leurs avis, commentaires et contributions dans le cadre de l’édition du document. Après celui de 2015, le nouveau recueil de propositions, produit périodiquement par l’AGET pour stimuler la liberté d’entreprendre au Togo, sera de nouveau disponible dans les prochains mois. « Le Livre Blanc, c’est avant tout, une vision des chefs d’entreprise que nous sommes. Notre objectif à travers ledit document, est de stimuler la liberté d’entreprendre. Dans ce livre, nous avons un chapitre qui traite de la liberté d’entreprendre, l’administration, la fiscalité, la justice et les affaires sociales. Aussi, mettons-nous le cap sur les secteurs-clés de l’économie nationale, les freins et les possibilités d’investissement au pays », a expliqué Jonas Daou, président de l’AGET. En ce qui concerne les activités menées ces dernières années, l’association dresse un bilan satisfaisant. L’AGET, d’après son patron, cumule à ce jour, un chiffre d’affaires de plus de 1200 milliards FCFA. Le professionnalisme, la transparence, l’innovation et l’intégrité sont entre autres les valeurs entrepreneuriales que promeut l’association. En janvier 2022, l’AGET a signé un accord de partenariat avec la Coalition nationale pour l’emploi des Jeunes (CNEJ). Cet accord porte sur la mise en place d’un programme de mentorat à l’endroit des entrepreneurs togolais, et vise entre autres à développer le partenariat entre l’AGET et les autres organisations patronales de la sous-région, et surtout, à renforcer la coopération internationale et la position régionale du Togo dans les échanges commerciaux. Pour Jonas Daou, l’AGET est au cœur de la croissance économique du Togo. « Nous faisons la promotion des valeurs des entreprises, de l’entrepreneuriat et de ses fondamentaux. Nous œuvrons pour le bien-être de la population et la citoyenneté fiscale. Nous encourageons la production locale et essayons par nos expertises, d’anticiper sur les réglementations. Nous sommes membres de plusieurs organisations. Comme tel, nous intervenons quand il y a des séminaires et nous nous positionnons sur des sujets liés au développement de l’économie », a-t-il indiqué. L’AGET a récemment rendu public, deux documents intitulés « Inquiétudes, attentes et recommandations des Grandes Entreprises » et « Problématique de l’emploi au Togo ». L’AGET est une association qui regroupe de grandes entreprises opérant dans le secteur industriel (agro-alimentaire et produits industriels) et dans les services (banques, assurances sociétés de contrôle, hôtellerie, transit et logistique, manutention portuaire). Elle accompagne les jeunes entrepreneurs, appuie des instituts scolaires pour permettre aux jeunes de bénéficier d’une bonne formation.
Les Universités de l’AGET, Acte I : Coup de maître !
C’est un évènement qui a tenu toutes ses promesses. Initiative de l’Association des Grandes Entreprises du Togo, l’Université de l’AGET a rassemblé vendredi 21 janvier dernier, des membres du gouvernement, notamment le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation Locale, et sa collègue du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, des diplomates, une délégation sénégalaise conduite par le président de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES), des chefs d’entreprises, des universitaires, de jeunes entrepreneurs et d’autres personnalités. In fine, les travaux de cette Université auront marqué les esprits. C’est une grande innovation du secteur privé, à l’actif notamment de l’Association des Grandes Entreprises du Togo. L’Université de l’AGET, première du genre, qui vient remplacer le traditionnel déjeuner-débat organisé chaque année en décembre, est une réussite. En effet, l’évènement auquel ont participé une brochette de personnalités, des membres de l’AGET, des invités de marque et de jeunes entrepreneurs, a brillé par la qualité et la richesse des panels animés par de grandes figures du secteur privé. Adama Lam, président de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES), s’est félicité de sa participation à cette Université pour partager avec le secteur privé togolais, l’expérience du Sénégal. « Je me réjouis de prendre part à ces travaux et je remercie le président de l’AGET pour l’opportunité qui nous est donnée d’échanger avec les chefs d’entreprises et le secteur privé sur des questions d’intérêt commun pour nos économies. C’est mon premier séjour à Lomé, au Togo et je me réjouis de l’accueil chaleureux qui a été réservée à ma délégation, de même que l’hospitalité du pays », a-t-il affirmé. « Les activités de l’AGET et la conjoncture économique du Togo », « la relance post-Covid et les emplois de demain : quels secteurs, quelle fiscalité, quels emplois, quel rôle pour les entreprises ? », « coopération régionale, développement des territoires et compétitivité », « digitalisation et modernisation des entreprises et de l’administration publique », sont des thématiques autour desquelles ont tourné les problématiques abordées par les panélistes, en lien avec la compétitivité de l’entreprise, la croissance économique, le développement des territoires pour faciliter la décentralisation des activités des entreprises qui sont, pour la plupart, installées dans la capitale togolaise. Tour à tour, Jonas Daou, président de l’AGET, Adama Lam, président de la CNES, Maximilien Kaffo, Représentant Résident du FMI au Togo, Yves Mayilamene, Directeur Exécutif des Ressources Humaines du Groupe Ecobank, Prisca Boua, Directrice RMO, Thomas Reynaud, Directeur Général de la Société des Grands Moulins du Togo (SGMT), Me Alexis Aquereburu, Maire de la Commune des Lacs 1, Julius Adesina, Ambassadeur du Nigéria au Togo, Edem Agbekponou de CFAO Technologies, Joyce Homawoo, Directeur de la Banque des Transactions à Ecobank Togo et Maryse Adotevi Directrice Générale du cabinet d’audit Deloitte, ont partagé leur point de vue sur différents aspects de ces thématiques lors des Master Class. Lors de cette Université, une convention a été signée entre l’AGET et la CNES pour renforcer la coopération sous-régionale entre les entreprises du secteur privé. L’Association des Grandes Entreprises du Togo a également signé un accord de partenariat avec la Coalition Nationale pour l’Emploi des Jeunes (CNEJ). Cet accord porte sur la mise en place d’un programme de mentorat à l’endroit des entrepreneurs togolais et a pour objectifs de renforcer la synergie entre les membres et resserrer les liens avec le bureau exécutif, échanger sur les perspectives économiques du Togo et les grands thèmes de la vie de l’entreprise, développer le partenariat entre l’AGET et les autres organisations patronales de la sous-région et renforcer la coopération internationale et la position régionale du Togo dans les échanges commerciaux. « Les réflexions issues de ces discussions vont venir alimenter de façon générale les idées que l’AGET partage déjà avec le gouvernement au sein du du cadre de concertation secteur public-privé. Cela va permettre à notre organisation d’être une force de proposition », a déclaré Maryse Adotévi, Directrice Générale du cabinet d’audit Deloitte, membre de l’AGET. Dans son discours de clôture, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation Locale, a exprimé, au nom des plus hautes autorités et en son nom propre, ses félicitations et remerciements au président de l’AGET et à l’ensemble de votre bureau pour leur contribution appréciable et apprécié en vue de la résilience de l’économie togolaise. « Je voudrais également saluer votre ingénieuse initiative d’organiser les présentes assises qui permettent aux membres de votre association de renouer les contacts après la période des fêtes de fin d’année et surtout de réfléchir sur les enjeux et perspectives économiques de notre très cher pays le Togo. Votre Université est une expérience à encourager. (…) L’objectif de l’AGET transcrit dans son livre blanc portant sur l’innovation et les investissements est en parfaite adéquation avec les orientations du gouvernement », a déclaré le ministre Kodzo Adédzé. L’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) est une association patronale représentant les grandes entreprises des secteurs de l’industrie, des services, du commerce, des mines et des BTP. Acteur de poids dans l’économie togolaise, l’AGET compte en 2021 soixante-douze membres (72) totalisant pour 2019 un chiffre d’affaires global de 1016,225 milliards FCFA et une contribution aux recettes fiscales du pays d’environ 109 milliards FCFA. A travers cette Université, l’AGET a choisi de renforcer la synergie entre les membres et resserrer les liens avec le bureau exécutif, échanger sur les perspectives économiques du Togo et les grands thèmes de la vie de l’entreprise, développer le partenariat entre l’AGET et les autres organisations patronales de la sous-région, et renforcer la coopération internationale et la position régionale du Togo dans les échanges commerciaux.
AGET: le livre-blanc pour la relance de l’économie post-Covid
L’association des grandes entreprises du Togo (AGET) est un visage important du secteur privé togolais. Regroupant les plus grandes entreprises opérant au Togo, l’AGET entend remplir, aux côtés du gouvernement, son rôle pour le développement du pays. L’organisation vient de remettre à la Cheffe du gouvernement son livre-blanc pour la relance des activités économiques mises à mal par la pandémie de Covid19. Le document a été remis à la Premier Ministre, Cheffe du Gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé le mardi dernier par une délégation de l’AGET conduite par son président Jonas Aklesso Daou. A l’occasion, les grandes lignes du livre-blanc ont été détaillées à la Cheffe du Gouvernement. La délégation de l’AGET a saisi l’occasion pour insister sur les recommandations issues du document et dont la mise en œuvre sera bénéfique pour l’économie togolaise sérieusement éprouvée depuis plus de 8 mois par la pandémie à coronavirus. En réponse, Victoire Tomegah-Dogbe a insisté sur la nécessité d’une alliance forte entre le gouvernement et l’AGET pour l’atteinte des objectifs. « Madame le Premier Ministre a insisté sur le fait qu’entre le gouvernement et le secteur privé, il soit mis en place une alliance forte qui nous permet de transcender l’ensemble des objectifs du gouvernement qui seront portés non seulement par les pouvoirs publics mais aussi par le secteur privé pour que nous puissions rendre l’économie nationale plus compétitive et plus attractive », a déclaré Jonas Aklesso Daou, le président de l’AGET. Officiellement, le livre-blanc de l’AGET sera rendu public début décembre à Lomé. Généralement, ce document important fait le diagnostic de la situation actuelle de l’économie et formule des recommandations.
Jonas Daou, nouveau Président de l’AGET
L’Association des grandes entreprises du Togo (AGET) a un nouveau président. Il s’agit de Jonas Aklésso Daou. Le patron de SODIGAZ prend ainsi la suite de Clément Ahialey et aura pour mission de relancer une organisation restée amorphe ces dernières années. Jonas Daou a été élu jeudi par les membres de l’AGET à l’issue d’une assemblée générale mixte tenue à Lomé. Acteur majeur du secteur privé togolais, M. Daou devra redynamiser l’AGET pour qu’elle participe à la réorganisation de la représentation du secteur privé. Pour y arriver, le nouveau président pourra compter sur le concours d’un vice-président qui n’est plus à présenter : Charles Gafan, le Président Directeur Général du Groupe Bolloré au Togo. Jean-Marie Tessi, directeur général de GTA Assurances est le nouveau Secrétaire général pendant que Souleymane TOURE, Directeur général d’ECOBANK occupe le poste de trésorier. L’AGET est une organisation qui a la particularité de ne rassembler que les entreprises de grandes tailles opérant dans le secteur industriel (agro-alimentaire et produits industriels) et les services (banques, assurances, société de contrôle, hôtellerie, transit et logistique, manutention portuaire). Elle est forte d’une soixantaine de membres. Cette puissante organisation économique est un acteur de poids dans l’économie togolaise. En 2018, elle a totalisé un chiffre d’affaires global de 850 milliards FCFA. L’AGET reste l’un des principaux réseaux d’entreprises du Togo en termes de contributions fiscales au budget de l’Etat avec plus de 135 milliards d’impôts et taxes payés. L’association emploie en direct plus de 10.000 salariés. Elle publie chaque 4 ans l’analyse de la situation économique du Togo et ses perspectives dans son « Livre Blanc » qui attire l’attention des autorités.
Togo: AGET et gouvernement veulent coconstruire, en toute confiance
L’Association des grandes entreprises du Togo (AGET) a tenu le 15 décembre dernier son cocktail de fin d’année à Lomé. L’évènement a rassemblé non seulement les membres de l’organisation mais aussi des personnalités publiques, au rang desquelles le Premier ministre, Victoire Tomegah-Dogbé. Cette dernière était accompagnée notamment de la ministre en charge du développement à la Base,, Myriam Dossou-d’Almeida, et du ministre en charge de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue. Cette soirée a marqué la célébration des 15 ans de NSIA Assurance en tant que membre de l’AGET. A l’occasion, la cheffe du gouvernement a transmis aux membres de l’AGET les chaleureuses salutations du Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé. Victoire Tomegah-Dogbé a exprimé sa conviction en la capacité du secteur privé togolais à contribuer fortement à la transformation économique et sociale du Togo. « Le Togo a besoin du secteur privé et il n’y aura pas de Togo dynamique, sans une collaboration étroite entre le secteur public et le secteur privé. Nous avons désormais compris que le secteur public et le secteur privé doivent ensemble, main dans la main, co-construire en toute confiance. Et c’est ce que nous sommes en train de faire. Nous voulons avoir des relations décomplexées avec vous les chefs d’entreprises», a indiqué Mme Tomegah-Dogbé. Le Premier ministre a souhaité qu’un dialogue ouvert et interactif se pérennise entre le secteur privé et son gouvernement ; ce qui permettra de connaître tous les problèmes et les préoccupations des hommes d’affaires. Pour sa part, Jonas Daou, le président de l’AGET a remercié le gouvernement pour son engagement à consolider le dialogue avec le secteur privé, en vue de trouver des solutions durables aux problèmes qui se posent dans les domaines de l’économie nationale, l’investissement, la compétitivité des entreprises et l’environnement des affaires. « Je tiens à féliciter l’ensemble des entreprises membres pour leur capacité de résilience et d’avoir résisté à l’ouragan de la Covid-19 et aux effets de la guerre russo-ukrainienne. Toutes ces crises en sus du djihadisme qui secouent l’Afrique de l’ouest ainsi que la transition écologique, redessinent sûrement un environnement géostratégique qui nous pousse à repenser non seulement l’environnement des affaires, mais aussi les rapports inter-entreprises, la prise en compte durable de la sensibilité des pays d’accueil et des investissements et aussi l’ancrage des rapports publics privés dans un dialogue qui porte sur l’inclusion et la croissance partagée », a souligné Jonas Daou. L’AGET scrute le terrain L’AGET travaille sur la question fiscale, la compétitivité des entreprises, le climat des affaires et son Bureau Exécutif se rencontre régulièrement pour apprécier les avancées et les orientations. A cet effet, elle a initié les universités de l’AGET dont la première édition a eu lieu en 2022. L’édition 2023 est en pleine préparation. Toujours en 2022, l’organisation a initié des rencontres avec les partenaires sociaux, professionnels et également avec des patrons des entreprises de presse privée. Toutes ces initiatives permettent au creuset des grandes entreprises de préparer au mieux la prochaine édition de son Livre Blanc dont les thèmes clés s’articuleront autour de : Innovation et Investissement ; Leadership et Vision ; Recherche et Développement ; Mobilité et Modernité. Pour rappel, l’AGET est une organisation patronale forte actuellement de 78 membres qui sont les principales entreprises privées du Togo opérant dans tous les secteurs clés de l’économie nationale. Sa contribution fiscale annuelle de plus de 25% au budget de l’Etat. Elle est pourvoyeuse de plus de 15000 emplois directs.