Voici quelques photos de la remise de tableau, par l’AGET, à Monsieur Souleymane TOURE à l’occasion de son départ du Togo.
BOA-Togo : Inauguration de la nouvelle agence Wuiti
PIA présente ses opportunités et atouts à l’AGET
L’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) a organisé, en collaboration avec la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), un afterwork sur le site industriel le jeudi 1er février 2024. Objectif : faire découvrir les opportunités d’investissement et d’installation sur la Plateforme Industrielle d’Adétikopé. « Investir au Togo & Opportunité d’installation sur le site de la PIA ; Présentation de la Phase 2 ». C’est le thème de cette rencontre professionnelle décontractée qui a réuni des représentants du Gouvernement, des membres du corps diplomatique accrédités au Togo, des chefs d’entreprise, des opérateurs économiques, des acteurs de l’économie togolaise et des organisations patronales. Après la visite guidée des 455 ha de PIA par les invités, la séance a démarré par le mot de bienvenue du commandant Sanda Idiola, Administrateur général de l’Autorité de coordination de PIA, représentant le Gouvernement togolais dans le cadre de la Plateforme. PIA : La Phase 2 en orbite Au cours de cette rencontre, PIA a présenté les opportunités d’investissement et d’installation sur son site aux opérateurs locaux et étrangers, les progrès obtenus depuis son inauguration et la Phase 2 séparée de la Phase 1 par un corridor de 9 km. « La réussite de la phase 1 témoigne du climat d’affaires que nous cherchons à instaurer au Togo, caractérisé par la stabilité, la transparence et la collaboration fructueuse entre le secteur public et privé. Nous sommes impatients de bâtir sur ces réussites avec la présentation de la phase 2, qui offre de nouvelles opportunités d’installation aux entreprises désireuses de contribuer à l’élan économique du Togo », a affirmé le commandant Sanda Idiola. Selon lui, PIA a vu émerger de nouvelles entreprises, des projets novateurs et une dynamique de croissance économique qui renforce sa position en tant que Plateforme industrielle d’excellence. « Les avancées en matière de développement des infrastructures, de formation professionnelle et de promotion de l’emploi sont autant de jalons qui contribuent à notre ambition collective », a-t-il ajouté. Le lancement des exportations des produits textiles Made in Togo vers les Etats-Unis, la production d’huile raffinée de soja, l’opérationnalisation d’un port sec, d’un terminal à conteneurs et d’un parking à camions avec des capacités respectives de 150 000 équivalents vingt pieds (EVP), 12 500 conteneurs et quelques 500 camions devant desservir les pays du hinterland, le Guichet Unique de formalités administratives, des avantages fiscaux et autres accordés par l’État, sont autant d’atouts et de progrès relevés par les premiers responsables de PIA. Tushar Khairnar, Président Directeur Général de PIA au Togo, a surtout levé un coin de voile sur la Phase 2 du site industriel, avec ses avantages et opportunités. Pour PIA, il s’agit d’une très belle offre à l’endroit des entreprises désireuses de s’installer sur la plateforme. Promouvoir davantage les investissements locaux Dans son mot à l’endroit de l’assistance, le président de l’AGET a salué les efforts et les investissements de PIA pour faire du Togo une destination industrielle de référence. Il a souhaité que PIA mette davantage l’accent sur les nationaux, les investisseurs locaux, pour qu’ils s’installent davantage dans la zone industrielle d’Adétikopé. « Vous avez montré toutes ces premières usines qui s’installent. Le thème de cet afterwork, c’est promouvoir l’investissement. Et le premier investisseur dans un pays, c’est les nationaux. Le deuxième investisseur, c’est ceux qui sont déjà là. Ainsi, ce serait encore mieux que vous discutiez avec ceux qui sont déjà là. Ils sont ici, mais aussi nos compatriotes togolais. J’ai vu qu’il y a un projet (des locaux) que vous avez montré tout à l’heure. C’est très bien. On voudrait en voir un peu plus », a indiqué Jonas Daou, président de l’AGET. Il a été repris plus tard par le représentant de la ministre de la Promotion de l’Investissement à cette rencontre. « Nous devons nous tourner davantage vers les locaux », a laissé entendre Sikpa Yawo. La soirée s’est clôturée en beauté par un cocktail dans le jardin de PIA, en présence de l’Ambassadeur de l’Inde au Togo, de l’Ambassadeur d’Egypte au Togo, du représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Togo, des représentants d’institutions internationales dont la Société Financière Internationale (SFI), du président du Conseil National du Patronat (CNP-TOGO) et bien d’autres personnalités.
L’AGET salue les investissements de LCT au Togo
L’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) a organisé un cocktail jeudi dernier en collaboration avec Lome Container Terminal (LCT). Objectif : Présenter les investissements de LCT au Togo et parler des perspectives de l’économie maritime. Cette rencontre qui a réuni des membres de l’AGET, des représentants du secteur privé et des autorités administratives et traditionnelles, s’est déroulée au siège de LCT au port de Lomé. Elle a bénéficié du parrainage du ministre de l’Economie Maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière, Edem Tengue. Après le mot du Directeur Général de LCT au Togo qui a souhaité la bienvenue à ses hôtes, il était question de découvrir davantage le port de Lomé actuellement 4ème au classement africain, à travers les installations de LCT, ses investissements dans notre pays et sa contribution à l’économie nationale. David Elbez, Directeur Terminal Investment de TIL, et ancien président de l’AGET, heureux de revenir au Togo pour continuer à soutenir le terminal LCT et son développement, a indiqué notamment que cette infrastructure permet aujourd’hui au Togo de rayonner sur l’ensemble du continent avec une vision internationale du transport maritime et de la logistique portuaire. Mais avant, il a exprimé sa gratitude à l’AGET pour sa vitalité et ses efforts en faveur de la promotion de l’économie togolaise et de la compétitivité des entreprises. « Nous avons toujours eu un soutien effectif des autorités togolaises sur ce projet. Nous sommes très heureux aujourd’hui de recevoir l’AGET où j’ai été avec bonheur co-fondateur. J’ai été le 3ème président de l’association et j’ai participé de façon assidue à toutes ses réunions. La qualité et la structuration de l’AGET démontrent aussi l’évolution structurelle de l’économie togolaise », a-t-il déclaré. En ce qui concerne les chiffres clés à retenir, David Elbez a fait savoir que LCT va réaliser cette année environ 1,8 million de conteneurs EVP, une productivité comparable à celle du port d’Anvers. « Nous nous comparons aujourd’hui aux meilleurs terminaux dans le monde. Nous avons atteint un niveau d’excellence qui est le fruit de la formation et du travail collectif. Le profit immédiat n’est pas la vision du Groupe », a-t-il affirmé. 301 milliards ont été investis sur ce terminal. « Et ce n’est pas fini. Nous continuons d’investir. Nous allons arriver à 321 milliards dans les deux prochaines années. Nous avons créé 2000 emplois, avec un salaire minimum brut de 350.000 FCFA. Un portiqueur gagne aujourd’hui chez nous un salaire brut de 1.100.000 FCFA par mois. LCT, c’est aussi un ascenseur économique et social. Nous faisons rentrer 160 millions d’euros de devises par an dans l’économie togolaise. Nous avons effectué 4200 formations en 2023. Toute l’évolution, toute la qualité opérationnelle, toute l’efficacité de ce terminal est liée à la formation, à la transmission et à la motivation financière du groupe. C’est ce qui nous permet aujourd’hui d’avoir ces résultats. Nous voulons continuer à être la locomotive, un élément important de l’économie togolaise. Nous continuons à travailler de façon étroite avec l’Etat », a-t-il laissé entendre. Plaidoyer de l’AGET En présence de trois anciens présidents de cette organisation patronale dont David Elbez, José Symenouh et Clément Ahialey, qui ont rehaussé l’évènement de leur présence, l’actuel président de l’AGET, Jonas Daou, n’a pas manqué de remercier les autorités et le secteur privé pour leur mobilisation massive à ce rendez-vous. « L’objectif de cette initiative, c’est d’abord de contribuer à plus d’interaction par moment, mais aussi aborder des sujets qui nous permettent de structurer notre réflexion sur comment nous contribuons à l’écosystème national. Pour nous qui travaillons dans cette zone nous voulons faire une doléance au ministre de l’Economie Maritime qui nous honore de sa présence. Nous voulons une infrastructure qui permette de fluidifier la circulation. Plus 60% des échanges commerciaux sont réalisés dans cette zone. Autour du port, nous avons tout l’arsenal industriel. On a PIA, c’est vrai. Et c’est beau quand vous passez devant PIA. Nous voulons la même chose dans la zone portuaire. Nous avons encore des installations industrielles où il est très difficile de rentrer en période de pluie et moins éclairées », a souligné le président de l’AGET. Conscient du rôle important que le port et tout l’écosystème autour du port jouent dans l’économie nationale ainsi que de l’ambition des pouvoirs publics de faire de notre pays un hub logistique et d’affaires de référence, Jonas Daou a tenu à remercier le gouvernement pour le dialogue public-privé qui s’est beaucoup amélioré ces dernières années. « Deux ou trois points sont fondamentaux pour nous dans notre plaidoyer en faveur du secteur privé pour le compte de la loi des finances 2024. C’est d’abord le taux de l’impôt sur les sociétés qui aujourd’hui au Togo est entre 27 et 28%, alors que la plupart de nos voisins sont à 25%. Nous souhaitons qu’on s’aligne sur les autres. Nous sommes en mesure d’offrir en contrepartie une augmentation du montant de nos investissements dans l’économie nationale. Nous ne demandons pas juste, mais souhaitons aussi contribuer », a précisé le PDG de ZENER. « Nous voudrions aussi que la question du plafonnement des frais de publicité et RSE introduite dans la loi des finances soit revue, parce que c’est restrictif. La question des pénalités devrait également être revue, pour permettre aux PME / PMI d’être plus compétitives. Monsieur le Ministre, nous vous prions d’être notre porte-parole auprès du gouvernement », a-t-il ajouté. « Enfin, je voudrais dire que l’AGET est en train de travailler sur le nouveau Livre Blanc qui sera prêt mi-2024. Et je continue de solliciter la contribution de nos membres et des partenaires techniques et financiers pour enrichir notre Livre Blanc, de sorte à ce que l’AGET puisse être la principale organisation patronale, le meilleur recruteur et en faire plus », relève le président de l’AGET. Edem Tengue : « Nous sommes le royaume logistique d’Afrique subsaharienne » Prenant la parole à son tour, le ministre de l’Economie Maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière, Edem Tengue, s’est réjoui que l’AGET se soit imposée comme une organisation patronale respectable et respectée dans le paysage économique de notre pays. « Je suis très